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Quantum Break, digne descendant d'Alan Wake ou vilain petit canard ?

  • Youppi Yeah
  • 3 sept. 2017
  • 2 min de lecture


Sorti sur les plateformes Microsoft en avril 2016, Quantum Break a été globalement bien accueilli par la critique, mais a aussi laissés sceptiques certains joueurs. Retour sur le petit frère d'Alan Wake, un peu plus d'un an après sa sortie.


Une histoire originale


L'un des grands plus du jeu est, décidément, son histoire originale. Vous incarnez Jack Joyce dont le frère William et le meilleur ami Paul Serene ont mis au point une machine à voyager dans le temps. Serene appelle Jack, lui demandant de rappliquer illico car il a grand besoin de son aide. Fidèle ami, Jack n'hésite pas un moment et saute dans le premier avion. Serene a besoin de lui pour lancer sa machine, rien de moins. Et c'est là que les choses dérapent totalement... Voyages temporels, personnages énigmatiques, suspense : la recette de la réussite est là.


L'histoire du jeu est complétée par une mini-série en live action qui clôt chaque acte du jeu. C'est avec plaisir qu'on retrouve les acteurs qui incarnent les différents personnages, comme Shawn Ashmore (X-Men), Aiden Gillen (Game of Thrones), Dominic Mohagan (Le Seigneur des Anneaux) ou encore Lance Reddick (Fringe). Quoique d'une grande originalité, cette approche a un bémol car elle casse quelque peu le rythme du gameplay, avec une pause imposée d'une vingtaine de minutes à des moments bien précis du jeu. Certes, on n'est pas obligé de la regarder. Mais on y perdrait grandement en contenu et en compréhension de l'univers.


Un gameplay rythmé et original


Pour se frayer son chemin spatio-temporel, Jack Joyce dispose de pouvoirs temporels qu'il a acquis au lancement de la machine. Bouclier, bulle temporelle, accélération de déplacement ou explosion temporelle: autant d'atouts qui seront à exploiter au cours des nombreux combats qui rythment l'aventure. Mais ici, un nouveau bémol: à partir d'un certain moment, j'ai trouvé que l'ensemble devenait répétitif. Le nombre de pouvoirs reste relativement limité et les combats se suivent et se ressemblent, avec un environnement et des ennemis qui ont fini par me paraître redondants.


Une durée de vie limitée


Le jeu est composé de cinq actes qui durent chacun environ deux heures, soit dix à douze heures de jeu, au maximum. C'est franchement peu, et ça laisse un sentiment d'inachevé à l'ensemble. Tout y perd, tant l'écriture qui aurait pu être plus complète que le gameplay qui aurait pu être plus élaboré. N'en demeure pas moins que le jeu constitue un tout cohérent et agréable. Pour le moment, je n'ai fait qu'un run. Cependant, je réitérerai peut-être l'expérience, car le joueur est plusieurs fois confronté à des choix qui semblent influer sur la globalité de l'intrigue. Reste à voir s'il s'agit d'une influence majeure sur le déroulement de l'histoire, ou simplement de quelques détails qui ne modifient pas l'expérience globale. J'ai également eu le sentiment que la durée de vie avait été faussement gonflée par la présence d'une multitude d'objets informatifs (documents, e-mails, etc.) à trouver et par des phases exploratoires où il devient impossible de courir.


Pour conclure...


Au final, Quantum Break est de ces jeux qui valent la peine d'être découverts pour leur originalité. Si je l'avais acheté au prix fort, ma critique aurait sûrement été bien plus sévère. Mais maintenant qu'il est trouvable d'occasion pour une dizaine d'euros, ma foi... Je dis pourquoi pas.

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