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Before the Blog #1: Mass Effect, retour sur le succès d'une série

  • Youppi Yeah
  • 17 sept. 2017
  • 5 min de lecture


Avant de fonder Nova Geek, j'ai eu le plaisir d'écrire pour quelques autres blogs. J'aimerais vous présenter ces articles en commençant par celui-ci, axé sur la première trilogie Mass Effect.


Mass Effect, retour sur le succès d'une série


Pour commencer, je vous balance quelques dates, juste comme ça, pour info. Alors : les adeptes de Microsoft font pour la première fois connaissance avec le désormais légendaire commandant et ses acolytes en novembre 2007. Il faudra attendre mai 2008 pour la sortie du jeu sur PC. La licence ne sera adaptée sur PlayStation 3 qu’en 2012.

C’est parti pour un peu plus de détails.


Mass Effect 1 (2007) : Le début d’une épopée


Tout d’abord, quelques mots sur l’histoire. Vous incarnez Shepard (John, Joan, autre, le choix vous appartient) sur le vaisseau Normandy, en 2183. Aspirant(e) spectre, une unité d’élite intergalactique, vous avez une mission à mener dans la colonie humaine d’Eden Prime sous la tutelle du Turien Nihlus. Parce que oui, Mass Effect, c’est d’abord un monde ultra riche, avec plein de systèmes solaires remplis de moult planètes, habitées par des représentants de races extraterrestres assez différentes les unes des autres tant du point de vue morphologique que physiologique, philosophique, psychologique, et j'arrête avec les mots en -ique parce que je voudrais que vous continuiez à lire.


Revenons-en à nos moutons : avant même votre arrivée sur Eden Prime, ce sont des images de guerre et de destruction qui vous parviennent…


À ce moment, je ne sais pas trop si je dois mettre une alerte aux spoilers ou pas. Parce que d’un côté, on se dit que TOUT LE MONDE a déjà fait Mass Effect au moins une fois. Et d’un autre, si tout le monde l’avait fait, on ne serait pas en train de rédiger cet article… Alors voilà :


ALERTE SPOILERS

Sur Eden Prime, vous touchez par inadvertance une drôle de machine qui s’avère être une balise laissée là par une civilisation ancienne, les Prothéens. Vous apercevez des images de destruction massive. Dès lors, vous vous mettez à combattre les Moissonneurs et tentez de prévenir le reste de l’univers, tout en vous entourant d’une fine équipe dont certains membres vous suivront jusqu’à la fin du 3.

FIN DE L’ALERTE SPOILERS


Bien entendu, on parle ici d’un jeu sorti en 2007 sur la 360 (la version à laquelle j'ai joué, et rejoué, et rejoué encore). Alors certes, les graphismes ne sont pas magnifiques si l’on considère les possibilités actuelles. Mais on ne joue assurément pas à un jeu âgé d’une décennie pour la qualité de ses graphismes. Dès la première mission, on est entraîné dans un univers complet et complexe, et l’on pressent les rebondissements possibles. Mass Effect a été encensé pour son histoire, son écriture, ses personnages. Même le gameplay reste aujourd’hui pas dégueulasse, avec de vraies possibilités de combat tactique en équipe selon les réglages et les modes de difficultés. Vous pouvez soit demander à l’ordi de diriger vos coéquipiers pour vous, soit le faire vous-même. Le véritable regret a été la répétitivité des missions secondaires, corrigé dans…


…Mass Effect 2 (2010) : Le VRAI Suicide Squad (vous l’avez sûrement entendue, celle-là, elle n’est pas de moi)


Au début de Mass Effect 2, c’est la grosse catastrophe : le Normandy, votre vaisseau adoré, est mis en pièces par une force inconnue, et votre pauvre carcasse se retrouve projetée dans l’espace. Pas de souci, il en faut plus pour tuer Shepard. Il/elle se fait repêcher par Cerberus (que vous avez passé tout le 1 à combattre dans des missions secondaires, nota bene) et reconstruire intégralement, avec quelques améliorations en plus. On lui fabrique un vaisseau flambant neuf, et c’est reparti pour de nouvelles aventures (bon, ok, ça ne se déroule pas exactement comme ça, mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir si vous ne l’avez pas encore fait). Une fois de plus, Shepard s’entourera d’une sacrée dream team pour entreprendre un assaut sur ses ennemis jurés, les Moissonneurs.


Notons ici qu’il est possible d’importer le personnage du 1 dans votre partie : vous pouvez garder votre apparence du 1 mais surtout, conserver les choix que vous y avez opérés, les vraiment critiques comme les moindres (romance, amitiés, quêtes secondaires, etc.). Et ça, c’est fun, parce que ça permet de faire une aventure vraiment personnalisée. On peut aussi choisir d’être plutôt du côté du pragmatisme (« méchant ») ou, au contraire, de la conciliation (« gentil »), ce qui change non seulement vos relations avec les personnages dans le jeu, mais aussi… votre aspect physique.


Bien entendu, outre une très nette amélioration graphique, le gameplay du deuxième volet est bien plus souple que celui de son prédécesseur ; le travail d’équipe est toujours aussi présent, et vous pouvez nouer des liens avec les membres de l’équipage en leur parlant et en effectuant leurs quêtes. Et, horreur et damnation, vous pouvez améliorer le Normandy, ce qui implique beaucoup, beaucoup trop de temps passé à scanner des planètes pour en extraire des matières premières. Ça, franchement, je n’ai pas aimé. Peu de monde a aimé. Mais je n’ai pas trouvé grand-chose d’autre à reprocher à cet opus, mis à part les critiques habituelles liées aux IA pour les jeux de l’époque (2010).


Mass Effect 3 (2012) : L’apogée d’une aventure épique


Oh, mon Dieu, mais que se passe-t-il ?! Vous avez passé deux jeux à prévenir tous ces salauds de PNJ que les Moissonneurs allaient attaquer le monde, ils ne vous ont pas cru, et qu’est-ce qui se passe ? Eh bien, les Moissonneurs attaquent. Et c’est qui qu’on appelle à la rescousse ?


Cette fois-ci, les scénaristes ont vu plus grand. Shepard ne réunit plus des individus pour lutter contre une menace éloignée, il/elle réunit tous les peuples humains et aliens de la galaxie pour sauver l’univers. Rien que ça. Et franchement… On s’y croit. Malgré un nombre de quêtes secondaires moins important que dans les opus précédents, l’écriture est savamment menée vers un final pour le moins épique.


Les deux ans qui se sont écoulés entre la sortie du 2 et du 3 se laissent bien entendu ressentir dans les graphismes. Le gameplay demeure dans la même lignée : utilisation de pouvoirs techs ou biotiques, armes de cadences et calibres divers, travail d’équipe mis en avant lors de combats pouvant être éprouvants dans les modes de difficulté élevés. Il est bien entendu possible d’importer son personnage du 2 pour bénéficier de tout le background des deux premiers volets. Bonne nouvelle, les parties qui énervaient un peu, notamment l’exploration de planètes vides dans le 1 et le scannage de planètes dans le 2, ont été complètement supprimées. La fin du jeu ayant fait couler beaucoup d’encre, une vidéo supplémentaire a même été réalisée pour satisfaire les curiosités. Moi, je suis une grosse fan, alors j'ai vraiment adoré.



Pour conclure, la première trilogie des Mass Effect vous propose une histoire aux petits oignons, mais pas seulement. Vous aurez droit à un gameplay léché ; l’approche des missions variera selon la classe choisie, améliorant la rejouabilité. Vous ferez la connaissance de personnages charismatiques et vous découvrirez un univers élaboré. Tellement élaboré qu’il a inspiré des ouvrages subsidiaires : film d’animation intitulé Parangon Lost (2012), série de romans (Révélation, Ascension, Rétorsion, 2012, ainsi que Distorsion, si controversé qu’il n’est jamais paru en France). Sans oublier le roman La Révolte du Nexus, paru le 24 mars 2017, et les artbook The Art of Mass Effect Universe (2012) et The Art of Mass Effect Andromeda (21 mars 2017).


La première trilogie des Mass Effect est, selon moi, un incontournable pour tout amateur de RPG. Alors allez-y. Si vous ne l’avez pas encore faite, n’hésitez plus.

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