Justice League, l'action en échec
- novageekblog
- 19 nov. 2017
- 2 min de lecture

Après le combat de Batman et Superman et l’apparition de Wonder Woman, DC sort cette semaine un film qui réunit plusieurs de nos superhéros favoris… J’ai nommé Justice League. Alors, pari tenu ou nouvelle promesse brisée ?
Un départ prometteur
Quand je veux dire « départ », je ne parle pas des premières minutes larmoyantes avec une musique nostalgique pour nous rappeler que le film se passe dans un monde où Superman est mort. Après une séquence émotion plus ou moins bien placée, l’intrigue s’installe rapidement, et elle n’est pas folichonne : Batman se bat contre un envahisseur alien et rassemble une dream team pour l’aider dans son dessein de sauver la Terre. C’est vu et revu, mais passons : on savait à quoi s’attendre de ce côté.
Du visuel sans rythmique
Avec des combats savamment orchestrés et des effets spéciaux qui en mettent plein la vue, on s’attend à un rythme effréné pendant tout le film… Oui mais, DC nous a souvent fait cette belle promesse et je les ai souvent crus. Comme le dit le dicton « errare humanum est, diabolicum perseverare ». Je dois être hautement diabolique, parce qu’à chaque fois que DC sort un nouveau film, j’y vais, pleine d’espoir, et à chaque fois, je ressors pour le moins déçue.
Une réalisation bourrée d’incohérences
Passons sur le fait que l’histoire ne présente pas vraiment d’intérêt. Passons sur le fait que le rythme de l’action est plus qu’irrégulier, avec, au final, des séquences d’action qui entrecoupent de longs moments franchement mous du genou. Passons aussi sur le fait que la moindre des actions et réactions des personnages est prévisible avant qu’il ne bouge un poil de cul.
Ce qui m’a vraiment dérangée, c’est l’ensemble de la construction du film, franchement bancale. J’ai vraiment aimé que le personnage le plus badass du groupe soit féminin, mais je crois que c’est à peu près la seule chose vraiment appréciable de mon point de vue. En effet, le film est ponctué d’incohérences. L’autre Cyborg là, il se fait arracher la jambe puis… il la reclipe, juste comme ça ? Et Flash, on lui tranche l’artère fémorale à une scène et à la suivante, il court comme une gazelle. Et puis après le « power of love » qui a cassé tout mon délire dans Wonder Woman, voilà que DC nous sort le « flower power »… Sans parler des tentatives de blagounettes à la Marvel. Quant aux décors, ils ont l'air tout droit sortis d'un jeu vidéo. Le côté "Darksiders" peut être tout à fait sympathique, mais il ne rajoute pas à la vraisemblance du film. En gros, on a du mal à croire à l’ensemble.
Enfin, allez le voir, faites-vous votre idée, et je vous souhaite qu’elle soit différente de la mienne !
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