Le film de janvier - 24h Limit
- Anna Yeah
- 28 janv. 2018
- 2 min de lecture

Alors que cette nouvelle année commence, j'aimerais définir un nouveau format pour ce blog. A partir de maintenant, je vais vous proposer un article par semaine pour découvrir ou redécouvrir un produit culturel dans les catégories suivantes: Films, Livres, Jeux Vidéo et Divers. On attaque la série avec le film du mois de janvier... 24h Limit.
L'intrigue
La première chose qui intrigue dans 24h Limit, c'est le titre. En effet, le nom anglais apparu à l'écran était 24h to live, ce qui signifie qu'on nous a traduit un nom anglais par un autre nom anglais ou, au choix, un nom français avec une faute d'orthographe. Mouais, bof.
Avec ma sensibilité de traductrice, mon expérience cinématographique commençait bien mal. Heureusement, j'ai rapidement pu changer d'avis.
24h Limit raconte l'histoire de Travis Conrad, mercenaire à la retraire incarné par Ethan Hawke. Après avoir perdu sa femme et son fils, Travis décide de se mettre au vert et arrête les tueries. Cependant, exactement un an après le décès de ses proches, un ancien ami et collègue reprend contact pour lui proposer un marché qu'il ne peut pas refuser.
La suite tourne plutôt mal pour Travis: tué de deux balles en plein coeur, il décède... pour se faire ranimer par Red Mountain, son employeur, qui fait des expériences pour prolonger la vie de ses soldats. Le hic, c'est qu'il n'a que 24 heures à exploiter.
Un rythme à la John Wick
Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, car je ne veux pas vous spoiler. Jusqu'ici, je ne vous apprends pas grand-chose que la bande-annonce ne dit déjà. Personnellement, ce qui m'a poussée à aller voir le film, c'est qu'il est notamment produit par Basil Iwanyk qui nous a servi l'excellent John Wick.
Rappelez-vous: dans John Wick, on avait aimé le personnage attachant, la simplicité de scénario et, last but not least, les combats savamment mis en scène. Ces derniers sont légèrement moins présents dans 24h Limit, notamment parce que contrairement à John Wick, tous les affrontements ou presque impliquent des armes à feu (bien sûr, je ne dis pas qu'il n'y a pas d'armes à feu dans John Wick, seulement que le héros se sert un peu plus de ses poings). Et, bien que je trouve que Travis Conrad n'a pas la même classe que John Wick (même si leurs histoires sont assez similaires), ça découle peut-être d'une préférence personnelle pour Keanu Reeves.
Une chose que ceux qui ont l'oreille musicale remarqueront peut-être, ce sont les bruitages des armes: chacune son son, chacune son effet, ce qui ajoute au réalisme de la chose. Ce réalisme est renforcé par le scénario dans son ensemble. Ainsi, bien qu'on ait quelques éléments qui ont toute leur place dans la science-fiction comme la réanimation des morts, l'histoire du héros se veut racontée de façon brute, naturelle. Et c'est un pari réussi: du début à la fin, on ne décroche pas, même si l'issue ne paraît pas toujours optimiste.
Le mot de la fin
24 Limit est passé globalement inaperçu dans les critiques, sur les réseaux, etc. L'actualité a été obnubilée par les pro- et anti- Star Wars 8, les critiques de Jumanji et les spéculations sur Black Panther. Ceci dit, 24h Limit offre sinon un film marquant, alors au moins un bon divertissement pour les amateurs de films d'action.
Kommentare